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Katy, Katy, qu’as-tu fait Katy?

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Après l’AB et Rock Werchter en 2009 et Forest National deux ans plus tard, Katy Perry a logiquement triomphé, mercredi soir au Sportpaleis d’Anvers, dans le cadre de son Prismatic World Tour. La Wonder Woman californienne de 30 ans a livré un show haut en couleur et en tubes.

Elle est peut-être la plus discrète des pop stars actuelles. Elle ne se déshabille pas comme tant d’autres et ne cherche pas à faire le buzz à tout bout de champ. Pourtant, en terme de hits, de millions de disques vendus et de “followers”, elle les rétame toutes. Katy Perry, c’est une machine à tubes qui a vendu plus de cent millions de ses trois albums. Récemment encore, elle était adoubée en tête d’affiche de la finale du Superbowl, avec un show pharaonesque dont elle a livré mercredi, au Sportpaleis, une version en salle très spectaculaire.

Katy Perry, c’est bien la nouvelle petite chérie de l’Amérique. Elle est Wonder Woman. Que ce soit pour défendre la cause gay ou pour gérer ses affaires avec brio (trois parfums portent son nom et on ne compte plus les campagnes de pub dont elle est l’égérie). Elle est gentille, souriante, fraîche et propre. Aucune vulgarité chez Katy. A l’instar d’une Gwen Stefani dont elle se réclame ouvertement. Ce qui ne l’empêche pas de citer Madonna en reprenant “Vogue” pour un catwalk envahi par sa horde de neuf danseuses et danseurs déguisés en chats. Katy est tour à tour Cléopâtre et Catwoman. Elle ne tient pas en place et chaque chanson est l’occasion d’installer un véritable tableau avec une mise en scène très sophistiquée. Sur un cheval mécanique, dans une voiture gonflable ou dans les airs pour “Walking On Air”, Katy est partout et a bien besoin, à mi-parcours de se reposer dans les bras d’un Namurois qui lui apprend qu’on ne parle pas belge en Belgique mais bien trois langues. Un petit selfie plus tard, Katy gâte un autre spectateur dont c’est supposé être l’anniversaire (“Birthday”). Pour se reposer un peu, elle parle beaucoup et se fend d’un set acoustique avant que le rythme ne reprenne vraiment.

Katy adore plaire et se changer. Le show est très coloré. “I Kissed A Girl” réquisitionne les pyrotechnies de Kiss. Une dance party fait danser le public sur le grand écran. Les teintes fluos servent “Teenage Dream” et “California Gurls”, avant le final très attendu de “Fireworks” (et ses feux d’artifice bien sûr), en plus du lâcher de confettis.

Rien d’étonnant ni de surprenant là-dedans? Sans doute mais les deux heures de ce mégashow ont pour elles de ne pas se prendre la tête. Le concert est joyeux, dansant, bourré de tubes entraînants et n’a d’autre ambition que de divertir. Mission accomplie!

THIERRY COLJON


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